En 2024, la réforme du Compte Personnel de Formation (CPF) introduit une nouveauté importante : un reste à charge minimum de 100 € pour chaque formation, une mesure visant à responsabiliser les choix de formation mais qui pourrait aussi freiner l’accès à la formation continue. Cette décision suscite déjà une diminution des inscriptions dans certains secteurs, avec des appréhensions autour du coût.
Conséquences de la mesure
Le reste à charge pourrait amener une sélection plus pointue des formations, rendant les salarié·es plus attentif·ves aux retours sur investissement et aux certifications de qualité. Les personnes en situation financière précaire peuvent être dissuadées, ce qui soulève des questions d’inclusivité et d’égalité d’accès.
Solutions pour les organismes de formation
Pour contrebalancer cet effet, plusieurs organismes s’adaptent en proposant des financements complémentaires comme des facilités de paiement, des prises en charge additionnelles par des branches professionnelles ou l’utilisation d’autres dispositifs (le Plan de développement des compétences, par exemple). Valoriser les certifications reconnues sur le marché de l’emploi devient aussi essentiel pour démontrer l’utilité des formations et favoriser un engagement fort des apprenants.